Le Consumer Technology Association vient de publier les résultats d’une nouvelle étude sur la consommation de la technologie par les Canadiens à la maison. Et elle est en hausse depuis le début de la pandémie de la Covid-19.
Quand on regarde de plus près, c’est la lecture de vidéos en ligne qui a le plus progressé, suivie par l’écoute de la télévision en direct, une bonne nouvelle pour les télédiffuseurs traditionnels. 53 % des personnes interrogées regardent plus souvent des contenus vidéo en continu sur des plateformes telles que Netflix ou Illico qu’elles le faisaient le mois précédent, et 46 % regardent maintenant davantage la télévision en direct.
L’enquête, menée entre le 17 et le 19 avril 2020, révèle que 17 % des Canadiens ont utilisé pour une toute première fois un service de vidéo en continu. Et dans le même domaine, 11 % auraient utilisé pour une toute première fois un service en mode continu qui offre des services de télévision comme Crave et tou.tv.
Parallèlement, 43 % des foyers canadiens ont accru leur utilisation des outils de vidéoconférence comme Zoom ou FaceTime, et près de la moitié d’entre eux sont devenus de plus grands utilisateurs d’applications des réseaux sociaux.
Selon Lesley Rohrbaugh, directrice de la recherche à la CTA, la crise actuelle pourrait avoir des effets durables sur la consommation canadienne de technologies, parce que maintenant plus de deux Canadiens sur cinq (43 %) affirment vouloir continuer à utiliser ces produits et services après la pandémie de COVID-19.
Sinon, en matière de services en ligne, l’enquête montre que depuis le début de la pandémie, 22 % des Canadiens ont davantage recours à la livraison en ligne d’articles ménagers et près de la moitié d’entre eux déclarent avoir utilisé des services de livraison sans contact ou prévoient les utiliser à l’avenir.
L’enquête a été élaborée et réalisée par la CTA auprès d’un échantillon en ligne de 1 000 répondants canadiens âgés de 18 ans et plus entre le 17 et le 19 avril 2020. La marge d’erreur d’échantillonnage est de plus ou moins 3 %, avec un degré de fiabilité de 95 % dans les résultats globaux.