Le fait saillant de lundi, c’est cette visite de Stephan Harper dans un… Tim Hortons ! Vous vous souviendrez, j’évoquais la semaine dernière l’importance de la chaîne lors de sa dernière campagne. Et bien aujourd’hui, on a organisé une petite opération médiatique pour aller servir du café à quelques clients.

Mais le plus amusant, c’est lorsqu’il a dit au personnel : « Tell me what to do, just don’t let me handle the cash. » Oups, quelle bourde alors que depuis quelques jours, le chef conservateur a de la difficulté avec le thème des finances du pays.

Tendez l’oreille, voici la scène captée par la CBC : 

Stephan Harper était en feu lundi, alors qu’on le retrouvait au Skydome de Toronto juste avant le match des Blue Jays en compagnie de Roberto Alomar. Si le chef conservateur perd ses élections, je pense qu’il a peut-être une chance à CTV ou TSN. A vous de juger…

Ah, l’incontournable épluchette de blé d’Inde… Même en centre urbain, les politiciens doivent passer par là et encore plus, en pleine campagne électorale estivale. Reste à voir s’ils ont le courage de Thomas Mulcair pour mordre à belles dents dans un épi de maïs… Devant les photographes et caméramans ;-)

Les sessions de clavardage avec les chefs sont rares depuis le début de cette campagne, mais durant le weekend le NPD a organisé un événement du genre et chose intéressante, ils ont produit une courte vidéo pour immortaliser le moment. Très intelligent… Puisque ça permet de donner de la pérennité, de la visibilité à quelque chose de très éphémère.

Voici la vidéo…

Vous êtes fatigué de recevoir des courriels et des appels de politiciens vous demandant votre appui. Vous serez peut-être intéressé de lire ce texte de Philippe Le Roux, patron de la boîte Certimail, qui explique pourquoi les politiciens continuent « de nous spammer ».

Nouvelle campagne pour le Bloc qui porte sur sept gains que le parti aurait obtenus pour le Québec. Et ça commence par un gain fait en 2006 alors que le message dit qu’ils ont « mené la charge pour rendre les prestations pour enfants non imposables ». Remonter 9 ans en arrière pour démontrer l’efficacité d’un parti politique qui veille aux intérêts des Québécois, est-ce que ce n’est pas remonter trop loin ? Je pose la question. Il me semble qu’au niveau de la perception, les exemples devraient être plus récent, non ?

Pour ceux qui aiment les chiffres, deux tableaux qui démontrent les intentions de votes à travers le pays et selon les groupes d’âges.

Si la petite histoire derrière le choix des couleurs des partis politiques vous intéresse, passez lire ce papier de Daphnee Hacker-Bousquet dans le Huffington Post publié dimanche dernier. Bien que mes explications y soient bien, j’aime beaucoup les commentaires de Arnaud Granata.

Et pendant que vous y êtes, un autre article intéressant à lire dans le HuffQuebec, cet entretien avec Thierry Giasson, politologue à l’Université Laval. qui traite des nombreux dérapages sur les réseaux sociaux malgré le contrôle des partis.

C’est moi ou cette illustration sur Twitter du parti conservateur tient plus d’une réclame annonçant un rabais chez un commerçant que d’un rabais sur les impôts à payer ?

Truc cute du jour

Vous savez comment je craque pour des photos à bord des autobus de campagne. Et bien en voici une attrapée sur le compte Twitter de Justin Trudeau alors qu’il est en conversation téléphonie dans son bus. Vous remarquerez que contrairement à l’autre photo que je vous avez présenté, cette fois, Justin Trudeau est devant le bus, avec le reste de son équipe. Pas au fond en train de réfléchir.