90% des entreprises canadiennes utilisent les médias sociaux ?

Je reprends ici l’intégrale d’un communiqué de presse qui vient de sortir ce matin concernant l’utilisation des médias sociaux par les entreprises au Canada. Voici le communiqué de SAS, qui en passant, n’est pas client de mon employeur NATIONAL ;-)

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Plus de cadres du secteur public que du privé affirment qu’il s’agit du principal outil de communication avec le public

TORONTO, le 16 août /CNW/ – La grande majorité des cadres canadiens de grandes et de moyennes entreprises affirme que les médias sociaux peuvent influer sur leur marque et, par conséquent, accorde davantage d’importance à leur utilisation. Un cadre sur six considère que les médias sociaux constituent le principal moyen dont leur organisation dispose pour attirer l’attention du public sur leur marque; tandis que 31 % affirment que ceux-ci jouent un rôle de premier plan et 43 %, un rôle limité. Seulement 10 % des entreprises n’utilisent pas les médias sociaux. Voilà quelques-unes des conclusions qui se dégagent d’un sondage mené plus tôt cette année par SAS/Léger Marketing auprès de plus de 1 000 cadres canadiens.

À l’échelle des provinces, les cadres du Québec, de l’Alberta et de l’Ontario sont plus enclins à utiliser cet outil que ceux des provinces de l’Atlantique, un cadre sur cinq (15 %, 20 % et 19 % respectivement) affirmant que les médias sociaux sont leur outil de communication privilégié avec le public. Seuls 6 % des cadres des maritimes sont de cet avis.

Les cadres du secteur public sont plus enclins que leurs homologues du secteur privé (21 % contre 14 %) à affirmer que les médias sociaux sont leur principal outil de communication avec le public.

« Notre recherche démontre que les gouvernements au Canada favorisent de plus en plus les médias sociaux », a affirmé Alison Brooks, Ph. D., directrice de la recherche – secteur public, IDC Canada. « Les frais de déploiement sont faibles, les avantages sont nombreux et l’impact direct et immédiat de ces technologies les rend très attrayantes. Ajoutons à cela le fait qu’une grande partie des perceptions négatives sur les risques posés par les médias sociaux en matière de confidentialité, de sécurité et de gestion de l’information ayant été dissipée, la voie est toute indiquée pour les agences du gouvernement tournées vers l’avenir et souhaitant tirer parti des réseaux de médias sociaux. »

À l’échelon sectoriel, qui représente les répondants des secteurs public et privé, les secteurs financier et bancaire arrivent en tête avec 28 % des cadres affirmant que les médias sociaux sont le moyen par excellence pour communiquer avec le public au sujet de leur marque. Une entreprise sur cinq des secteurs de la publicité, des médias et des communications (21 %) est du même avis et seulement 6 % de celles des secteurs des services de santé/pharmaceutique affirment se servir de ce moyen avant tout autre à cette fin. À l’échelle nationale, 16 % des répondants affirment la même chose.

« Notre recherche indique que, de tous les segments de marché, c’est le secteur public qui a recours aux stratégies de médias sociaux les plus vigoureuses », a souligné Tim Hickernell, analyste principal, Info-Tech Research Group, organisme établi à London. « Les réseaux sociaux sont les nouveaux lieux de rencontres entre citoyens, où le gouvernement peut rapidement sonder les besoins de la population. Les réseaux sociaux s’avèrent également extrêmement efficaces dans le cadre des initiatives de sensibilisation et d’information du gouvernement, car ils transmettent les messages désirés à une échelle beaucoup plus grande que ne le font les réseaux médiatiques conventionnels. »

Les médias sociaux, une perte de temps pour certains
À l’échelle nationale, 10 % des cadres interrogés estiment que les réseaux sociaux sont une perte de temps. À l’échelon sectoriel, 15 % des cadres des secteurs de la construction, de la fabrication, de l’immobilier et des services juridiques les considèrent comme une perte de temps. Chez les cadres du secteur du commerce de détail, moins de la moitié de ce nombre, soit 7 %, est d’accord. Les cadres du secteur privé se sont montrés encore plus sceptiques que ceux du secteur public puisque 12 % d’entre eux (contre 7 %) considèrent que c’est une perte de temps.

Maintenant, plus que jamais, les consommateurs surveillent nos marques étroitement puisqu’ils contribuent aux réseaux sociaux en nombre sans précédent, affirme Lori Bieda, consultante pour SAS et ex-responsable du marketing.

« Le taux de confiance à l’égard des entreprises semble avoir atteint un creux, et les consommateurs se tournent vers les médias sociaux et leurs réseaux sociaux avant de prendre des décisions d’achat; ainsi, les médias sociaux sont devenus un puissant outil dont les entreprises doivent tenir compte.

La province de l’Ontario, malgré la grande importance qu’elle accorde aux médias sociaux, est également la province la plus sceptique par rapport aux médias sociaux en général, 14 % des cadres sondés affirment qu’il ne s’agit que d’une mode éphémère qui devrait disparaître d’ici quelques années, contre seulement 5 % au Québec et 3 % dans les provinces de l’Atlantique, du Manitoba et de la Saskatchewan. À l’échelon sectoriel, les secteurs de la publicité et des communications sont plus enclins que les secteurs de la construction/l’ingénierie/la fabrication ou de l’alimentation/du commerce de détail à affirmer que le phénomène s’estompera d’ici quelques années (21 % contre 6 %, respectivement). À l’échelle nationale, 9 % considèrent que les médias sociaux sont une folie passagère.

« Les sentiments réels par rapport aux marques sont exposés au grand jour – dans une forme plus publique que jamais – et transmis à des vitesses qui peuvent jouer un rôle décisif dans le succès d’une marque », a ajouté Mme Bieda. « L’exploration de la masse de données générées par les médias sociaux permettra aux spécialistes du marketing, aux professionnels des RP, aux recherchistes et aux spécialistes de l’expérience client de stimuler les affaires. »

Données de sondage supplémentaires

  • 60 % des cadres affirment que leur organisation surveille souvent ou parfois les réseaux de médias sociaux pour voir si on y fait mention de leur entreprise.
  • 20 % disent qu’ils surveillent rarement les médias sociaux, et 12 % ne le font jamais.
  • 12 % des cadres du secteur public affirment que les utilisateurs de médiaux sociaux constituent une minorité dont l’opinion importe peu.
  • 6 % des cadres du secteur privé abondent dans le même sens. À l’échelle nationale, 8 % des cadres sont de cet avis.
  • 51 % des cadres des secteurs de la construction, de l’ingénierie et de la fabrication estiment que les médias sociaux n’ont aucune incidence sur leur entreprise.
  • 14 % des cadres des secteurs des services de santé/pharmaceutique sont du même avis.
  • 50 % des cadres disent qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour surveiller les médias sociaux.

À propos du sondage
Le sondage en ligne a été mené pour le compte de SAS Canada par Léger Marketing, du 3 au 26 mars 2010, auprès d’un échantillon représentatif composé de 1 022 décideurs du monde des affaires occupant un poste de direction. Cette méthode simule un échantillon aléatoire qui produirait une marge d’erreur maximale de 3,1 %, 19 fois sur 20.

SAS
SAS est le chef de file des logiciels et services d’analyse d’affaires et le plus important fournisseur indépendant du marché de la veille économique. Au moyen de solutions novatrices mises en œuvre dans un cadre intégré, SAS aide ses clients dans plus de 45 000 établissements à améliorer leur rendement et à générer de la valeur en prenant plus rapidement des décisions plus éclairées. Depuis 1976, SAS offre à ses clients du monde entier THE POWER TO KNOW®.

La filiale canadienne de SAS est en activité depuis 22 ans. SAS, dont le siège est à Toronto, emploie 263 personnes, d’un bout à l’autre du pays, dans ses bureaux deVancouver, de Calgary, d’Edmonton, de Winnipeg, de Toronto, d’Ottawa, de Québec et de Montréal. www.sas.com

SAS Social Media Analytics est la première solution logicielle d’entreprise conçue dans le but d’aider les entreprises à gérer leur présence au sein des médias sociaux. Grâce à sa capacité d’analyser l’équivalent de plus de deux années de données générées par les médias sociaux, le nouveau logiciel sur demande de SAS révèle ce que les gens disent au sujet d’une entreprise, qui les influence et quelle est l’incidence de ces conversations sur l’entreprise.

SAS et tous les autres noms de produits et de services de SAS Institute Inc. sont des marques déposées ou des marques de commerce de SAS Institute Inc. aux États-Unis et dans d’autres pays. Le symbole ® désigne une marque déposée aux États-Unis. Les autres noms de marques et de produits sont des marques de commerce de leurs sociétés respectives.  © 2010, SAS Institute Inc. Tous droits réservés.

Consultez le centre de presse SAS
http://www.sas.com/presscenter

Un commentaire

  1. Bonjour,
    Il est surprenant de constater autant d’écart entre les pratiques des entreprises canadiennes et des entreprises québécoises!

    Le Baromètre multiple-media.com (http://barometre.multiple-media.com), qui se concentre principalement sur l’utilisation des nouvelles technologies et des médias sociaux par les entreprises québécoises, arrive à une tout autre conclusion.

    Selon les sondages effectués, il constate entres autres que seulement 6% des entreprises québécoises utilise Twitter, que 8% utilise la vidéo en ligne, 12% utilise Facebook et que 4% anime un blogue dans le cadre de leur stratégie marketing en ligne.

    Comment expliquer un tel écart?

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