Disney débarque dans les médias sociaux par la grande porte avec l’acquisition de l’éditeur de jeux Playdom. Une acquisition qui coûte plus de 763 millions de dollars à Disney, mais qui lui permet du même coup de se hisser au troisième rang des fournisseurs de jeux en ligne dans l’univers de Facebook.
Si le nom Playdom ne vous dit pas grand-chose, le titre du jeu Sorority Life évoquera probablement quelque chose chez les jeunes utilisateurs de Facebook. Chaque mois, 42 millions d’amis viennent partager un moment de vie avec ses personnages pour leur acheter des objets ou les divertir virtuellement. Playdom qui a fait l’acquisition de son concurrent Merscom, en avril dernier.
Mais revenons à Disney, qui n’a jamais été un précurseur en ligne, comme il ne l’a jamais été dans la « vraie » vie. Disney est plutôt conservateur et mise seulement sur des valeurs sûres. C’est pourquoi, en ce sens, l’arrivée de Disney dans le monde des réseaux sociaux viendra rassurer la Corporate America qui investit encore timidement dans ce type de communication avec sa clientèle.
L’arrivée de Disney dans le divertissement sur les réseaux sociaux, c’est aussi un signe que les réseaux sociaux deviennent de plus en plus « mainstream » et donc, touchent de plus en plus la classe moyenne. Une bonne nouvelle pour la viabilité de ses réseaux qui verront arriver plus d’usagers dans les mois à venir.
Cela étant dit, pour Disney, particulièrement dans l’environnement de Facebook, la partie de sera pas simple avec son studio Playdom. Chaque semaine, Facebook voit arriver une centaine de nouveaux jeux en ligne et malheureusement peu d’entre eux arrivent à décrocher l’attention du public. Il faut seulement souhaiter pour Disney que sa magie opère également sur Facebook…