Rétrospective techno 2009

Année 2009

C’est une année riche en nouveautés technologiques, mais également en nouveaux comportements envers la technologie, qui se termine dans quelques jours. Plusieurs barrières ont été franchies dans l’acceptation et l’utilisation au quotidien de plusieurs produits électroniques et services en ligne.

Musique libre – La mise en vente par le géant iTunes de fichiers musicaux non couverts par un système de protection marquera un virage important dans la vente de musique en ligne. Enfin, iTunes a écouté le client et obligé les grandes maisons de disques à enlever les cadenas qui restreignaient l’utilisation des fichiers musicaux dans les divers appareils qui servent aujourd’hui à écouter de la musique.

Ultraportable – Si la popularité des petits ordinateurs portables est indéniable depuis l’an dernier, c’est vraiment en 2009 que l’ultraportable voit sa consécration, avec la production de ce type de petit appareil par tous les fabricants d’ordinateurs dans le monde, à l’exception d’Apple.

Téléphone intelligent – L’adoption des téléphones cellulaires intelligents par la population est un autre fait saillant de l’année. Aujourd’hui, grâce au très grand choix d’appareils offerts sur le marché, tous peuvent trouver un de ces appareils qui rivalisent avec le nombre de fonctions disponibles sur un ordinateur portable. L’iPhone d’Apple, les cellulaires qui carburent au système Android, de Google, et le Pre de Palm ont largement fait la manchette dans les magazines spécialisés et tendance.

Bell et Telus – Chez nous, l’année cellulaire aura été marquée par l’investissement d’un milliard de dollars des opérateurs Bell et Telus pour offrir un tout nouveau réseau cellulaire HSPA de troisième génération. Avec ce réseau parallèle à l’ancien, Bell et Telus viennent faire de la concurrence à Rogers et Fido et proposent eux aussi dorénavant les appareils à la mode, comme l’iPhone. Au Canada, cinq provinces ont maintenant banni l’utilisation du cellulaire au volant: la Saskatchewan vient joindre les rangs de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec.

Google – Si une grande partie de l’attention de la presse technologique a été tournée vers Google pendant toute l’année, en raison des nombreux lancements de nouveaux services, dont Google Street View au Canada, Google Wave ou la recherche en temps réel, pour ne nommer que ceux-là, Microsoft a également eu son moment de gloire en 2009.

Bing & Windows 7 – En juin, Microsoft a fermé le couvercle sur ses outils de recherche Live et MSN et a inauguré son nouveau service de recherche Bing. Mais, cette fois-ci, pour bien se distancer de Google, Microsoft parle d’un «moteur de décision» et non pas d’un moteur de recherche. Quelques mois plus tard, Microsoft refait l’histoire et présente enfin ce que le système d’exploitation Vista aurait dû être, Windows 7. L’accueil du système est presque unanimement positif, un baume pour l’éditeur de logiciels.

eBay – Durant l’été, le ministre du Revenu national, Jean-Pierre Blackburn, avise les grands utilisateurs du service de ventes en ligne eBay que les revenus qu’ils gagnent en ligne sont imposables. La Cour fédérale du Canada a même ordonné à eBay Canada de fournir à l’Agence du revenu du Canada le nom des vendeurs dans eBay, leurs coordonnées et leurs registres de vente. Bref, le gouvernement les a à l’oeil.

Livrel – L’année 2009 passera sûrement à l’histoire comme l’année charnière dans l’évolution du livre vers un support électronique. Avec le lancement des Kindle 2 et du grand livrel Kindle DX par Amazon, suivi des nouveaux appareils de la famille Sony Reader, les lecteurs ont maintenant le choix. Chez nous, juste à temps pour la rentrée, Quebecor marquera un grand coup en lançant son service Jelis.ca. Du coup, il devient le plus important détaillant de livres numériques francophones en Amérique du Nord.

Twitter – Mais, sans contredit, l’année 2009 aura été l’année Twitter. Facebook ayant fait sa place dans le coeur des internautes en 2008, c’était au tour du service de microblogage de prendre son envol. Et, malgré le fait que seulement 2 % de la population québécoise utilise le service, il serait aujourd’hui connu par plus de 42 % des Québécois, selon une enquête de la maison SOM réalisée à l’automne.

Une notoriété acquise pendant l’emballement médiatique pour le service Twitter lors de la plus récente élection présidentielle en Iran. D’un outil de marketing et de promotion, Twitter a atteint le statut d’outil d’information, se voyant cité ici et là dans la presse traditionnelle pour relayer les moindres soubresauts de la résistance iranienne.

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